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Les vignerons italiens sont depuis longtemps des adeptes de la nutrition foliaire. « J?ai commencé voici 18 ans et les résultats sont très positifs », commente Alberto Bortolano qui a découvert cette méthode grâce aux recherches menées par BSM Micro-Nutrients et le centre d?expérimentation ERSA. « Les vignerons l?utilisent beaucoup dans le Frioul et dans le vignoble du nord-est de Venise. Et elle commence à faire son apparition dans le Chianti et le Barolo. Elle est particulièrement utilisée dans les vignes enherbées, ou chlorosantes et offre une meilleure nutrition aux parcelles atteintes de court-noué. » En Champagne, la méthode commence à faire quelques adeptes. Vignerons dans la Montagne de Reims, Laurent et Michel Longis viennent de se lancer dans la nutrition foliaire. « Nous l?essayons notamment à Trépail où nous avons observé une carence ferrique sur des vignes dont le feuillage jaunissait. Nous avons appliqué les produits BMS Micro-Nutrients et en 48 heures la plante avait retrouvé toute sa vigueur. » Olivier Coharde, directeur des vignobles du Château à Mareuil-sur-Aÿ est passé à la nutrition foliaire sur toutes les parcelles enherbées, ce qui représente 75% de la surface du vignoble, de 60 hectares. « En nutrition foliaire l?herbe ne prend pas le pas sur la vigne », remarque-t-il. Quelques grandes maisons de champagne font aussi des essais sur certaines parcelles afin de s?ouvrir à toutes les techniques et toutes les innovations.